7 façons d’arrêter définitivement la procrastination. L’envie de remettre à plus tard des tâches difficiles peut être difficile à surmonter.
7 façons d’arrêter définitivement la procrastination
1- Se concentrer sur le bonheur à long terme
Dan Ariely, professeur de psychologie et d’économie comportementale à l’université Duke, affirme que nous choisissons souvent de faire des choses qui nous procureront un bonheur momentané avant de travailler sur un objectif à plus long terme – un objectif difficile ou complexe à atteindre. Une fois que nous nous concentrons sur ces réalisations à long terme, nous pouvons entamer le processus significatif qui consiste à travailler pour les atteindre.
C’est comme courir un marathon, dit Ariely. Pendant que vous courez, vous pouvez souffrir et avoir l’air malheureux, mais lorsque vous avez terminé, vous récoltez les fruits du sentiment d’accomplissement et de réussite.
2- Donnez-vous de petites missions
Lorsqu’un artiste musical est bloqué dans l’écriture de paroles ou la production d’une mélodie, le producteur de musique Rick Rubin lui demande de trouver une ligne pour le lendemain, explique Ferriss.
De très petits devoirs peuvent sembler plus faciles à gérer qu’une tâche écrasante comme l’écriture d’une chanson à succès en une journée. Selon Ferriss, lorsque nous nous mettons trop de pression pour produire, nous nous donnons une sorte d’anxiété de performance. Si nous pouvons nous concentrer sur de petites tâches réalisables, nous avons plus de chances d’éviter la procrastination.
3- Faites la différence entre inspiration et motivation
Jillian Michaels, entraîneur de fitness, suggère que l’envie de réaliser quelque chose doit venir de l’intérieur. C’est là que la motivation entre en jeu. La motivation est le « pourquoi » qui vient de vous. C’est le sens de votre travail qui vous aidera à garder le cap.
L’inspiration, quant à elle, est une source extérieure ou un catalyseur de changement, explique Mme Michaels. L’inspiration se présente souvent sous la forme d’une personne ou d’une entreprise que vous admirez. Elle peut stimuler vos efforts, mais ne vous permettra pas de poursuivre votre progression dans un projet.
4- Essayez la technique Pomodoro
La clé de la productivité réside peut-être dans des sprints de concentration et d’effort total, entrecoupés de moments de détente gratifiants. Barbara Oakley, professeur à l’université d’Oakland, suggère d’éteindre toutes les distractions (y compris les messages et les e-mails sur votre ordinateur), de régler un minuteur sur 25 minutes et de vous concentrer aussi intensément que possible sur la tâche à accomplir. À la fin du minuteur, offrez-vous une récompense pour votre travail – une pause. Puis, recommencez le cycle.
5- Prévoyez du temps pour la procrastination
Parfois, aucun succès professionnel n’est comparable à la sensation douce-amère de la procrastination. Si vous avez essayé tout le reste, ne luttez pas contre ce sentiment. Au lieu de cela, prévoyez des moments précis dans votre emploi du temps pour procrastiner. Si cela signifie vous accorder cinq minutes pour parcourir votre flux de médias sociaux, l’auteur Charles Duhigg affirme que vous devez vous accorder ce temps. « Si vous vous accordez cinq minutes toutes les heures, cela n’explosera pas en 45 minutes parce que vous avez essayé de le supprimer ». dit Duhigg.
6- Reconnaissez quand vous tombez dans des schémas de procrastination structurée
Selon M. Ariely, la procrastination structurée consiste à se donner l’impression de faire des progrès sans en faire réellement. Il peut s’agir, par exemple, de plonger dans une boîte aux lettres électronique pleine alors que vous avez une tâche plus importante à accomplir. Le fait de cocher les petites cases de votre boîte de réception vous donne un sentiment momentané d’accomplissement, alors qu’en réalité, vous avez toujours remis à plus tard une tâche plus importante.
7- Fixez des durées fixes pour les tâches importantes
Il est très facile de passer une journée entière à répondre à des e-mails ou à effectuer des tâches subalternes qui s’additionnent en heures, dit Ariely. Mais il est crucial de s’assurer que nous nous réservons du temps pour travailler à des objectifs qui nous donneront un sentiment d’accomplissement dans un mois, six mois et un an.
C’est ce que fait Ariely avec l’écriture. Il consacre chaque jour un temps déterminé à l’écriture. Toutes ses séances ne sont pas utiles, mais en écrivant constamment, il dit pouvoir suivre ses progrès sur de plus longues périodes.